ORIGINE DE LA FRAISE DE PLOUGATEL
Amédée François FREZIER est l’un des descendants d’une noble lignée chevaleresque du 17è siècles.
En 1711, le roi Louis XIV le mandate afin d’étudier les défenses des colonies espagnoles en Amérique du sud. Au Chili, il découvre des plants de fraisiers très différents de ceux cultivés en métropole : le feuillage est plus épais, plus arrondi et surtout les fruits sont plus gros. Amédée FREZIER ramène plusieurs plants en France et surnomme son fruit : la fraise du Chili.
A son retour, il est nommé directeur des fortifications en Bretagne et réside à Brest. Il ne tarde pas à remarquer que le climat de la rade de Brest est semblable à celui du Chili où prospéraient les plants de fraisiers. Ainsi, les plants de fraisiers sont implantés à Brest.
Ce n’est qu’en 1820, que les plants de fraises débarquent à Plougastel. Au fil des années et jusqu’à la fin du XVIIIè siècle, cette fraise blanche du Chili est cultivée par un grand nombre de producteurs qui trouvent là un bon complément financier : cette fraise devient « l’or rouge » de Plougastel : 1 hectare de fraise de Plougastel représente alors un revenu cinq fois supérieures à celui d’un hectare de blé.
Au fur et à mesure et grâce à la science, la fraise de Chili se développe et de nouvelle variété apparaissent. A Plougastel et dans sa région nous trouvons la guariguette, la mara des bois, charlotte, cijosé, cirano, capella…
SERRES ET PLANTS :
Au Jardins du Pontol, nous avons 5 serres de fruits où l’on cultive des fruits de pleine terre, c’est-à-dire des fruits planter à même le sol. Il y a 2000m2 de serres.
Le fraisier préfère des sols frais, plutôt acide et une exposition ensoleillée. Il faut savoir qu’un plant de fraisier peut donner jusqu’à 10 kg de fruit sachant qu’ils donnent de fraises plusieurs fois par saison.
En ce qui concerne l’irrigation, elle se fait par un tuyau d’arrosage situé sous la bâche en plastique recouvrant la terre.
Il est nécessaire de bien entretenir les plants car les fraisiers ont de nombreux stolons : ce sont des rameaux qui se développent à la surface du sol et qui forment de nouveaux pieds (nouvelles racines). Si l’on de coupe pas ces stolons, les plants s’appauvrit et donne moins de fraises.
Les fleurs blanches s’épanouissent d’avril à septembre selon les variétés. Certaines variétés dites des remontantes, ont la capacité de refleurir et donc de donner des fraises plusieurs fois pendant la saison.
Aux Jardins du Pontol, nous cultivons essentiellement deux variétés de fraises : charlotte et cijosé que nous récoltons à genoux. Le travail est plus long et un peu plus pénible mais le goût de la fraise pleine terre est sans comparaison avec de la fraise hors-sol.
Pour nos confitures, nous utilisons, le fruit entier. Pour les coulis, les pâtes de fruit, nous centrifugeons les fruits ; c’est-à-dire que nous séparons la pulpe du fruit, des grains grâce à la centrifugeuse (visible à gauche dans le labo).
Le matériel nécessaire pour la confiture : marmites en cuivre, cuillières pour mélanger, un thermomètre ainsi qu’un réfractomètre.
Pour la confiture, il faut commencer par mélanger les fruits et le sucre. Compter environ 1 kg de fruits pour 700 gr de sucre.
Ensuite, on lance la cuisson en la surveillant et en mélangeant fréquemment. Pour savoir si la confiture à « pris », nous utilisons un réfractomètre : il s’agit d’un appareil servant à contrôler le taux de sucre dans la préparation. Lorsqu’on atteint les 58/59 degrés brix, c’est-à-dire qu’il y a 58/59 grammes de sucre pour 100 grammes de préparation, on considère que la préparation est prête.
Ensuite, on met la confiture en pot, à la main. Le soucis majeur pour la confiture de fraise c’est l’écume qui se forme autour des fruits et que nous préfèrons enlever : cette écume ne change rien au goût par contre c’est moins esthétique.
On conditionne sous deux formes : 220 grammes ou 350 grammes. On retourne les pots afin de faire le vide d’air.
Enfin, les pots sont stérilisés : on les place dans un bouilleur et on laisse 15 minutes à eau bouillante.
On laisse les pots de confiture reposer entre 24 et 48 heures avant de les étiqueter.
Afin de garantir la plus longue conservation possible des confitures, nous avons opté pour des couvercles thermo-retractable.
Nous possédons 4 bassines en cuivre d’une contenance de 20 Litres chacune ce qui nous permet de faire environ 500 pots de confitures par jour.
Enfin, nous étiquetons les pots de confiture à la main en mettant des chapeau vert et du raphia rouge pour finir.
MAGASIN :
Confiture de fraise de Plougastel
Confiture fraise de Plougastel/lavande/gingembre
Confiture fraise de Plougastel/menthe/poivre
Confiture fraise de Plougastel/basilic
Confiture de framboise nature
Confiture framboise/lavande/gingembre
Confiture framboise/menthe/poivre
Confiture framboise/basilic
Confiture de mûres sauvages
Confiture de myrtilles sauvages
Confiture myrtilles sauvages/tonka
Confiture de griottes natures
Confiture de griottes/kirsch
Confiture de cerises noires nature
Confiture de cerises noires au poivre de sarawak
Confiture de Framboises épépinées
Confiture de cassis épépinés
Confiture de mûres épépinées
Confiture de 5 fruits rouges épépinés
Coulis de Fraise de Plougastel
Coulis de framboise
Coulis de 5 fruits rouges
Coulis de cassis
Coulis de myrtille
Caramel à la Fraise de –lougastel
Caramel à la framboise
Caramel aux 5 fruits rouges
Sirop de cassis
Liqueur de myrtilles sauvages
Pâte de fruits Fraise de Plougastel
Pâte de fruits framboise